Le 28 mai à 16:30, devant le siège principal de la FIFA à Zürichberg, a eu lieu une action de solidarité avec le mouvement de protestation contre la Coupe du monde au Brésil. Quarante personnes se sont rassemblées à l’entrée du centre et ont protesté en exposant une grande banderole suspendue en l’air contre la Coupe du monde la plus chère de tous les temps, qui aura lieu au détriment de la population brésilienne. Sur la banderole on pouvait lire : « Education et santé pour des millions au lieu des milliards pour la FIFA et ses sponsors ! ».
Dirceu Travesso, animateur de la mobilisation contre la Coupe du monde, membre de la confédération syndicale Conlutas et porte-parole de « l’Espace d’action unitaire brésilien », a tenu un discours dans lequel il a critiqué vivement le fait que la FIFA répercute sans scrupule les frais de la Coupe sur le dos de la population :
« Des gens comme Monsieur Blatter, ici au siège principal de la FIFA, ont beau à dire des mensonges sur les coûts de cette coupe mondiale ! Ils avaient dit que la coupe coûterait 8 milliards de real, maintenant ils disent que cela coûtera 30 milliards, peut-être qu’à la fin ça sera encore plus. 90% de ces dépenses sont tirés des ressources publiques desquelles seront privées par conséquent l’éducation, la santé et la sécurité sociale. »
À propos des actions de solidarité, Dirceu Travesso a souligné qu’il ne s’agit pas seulement de mettre en place une solidarité avec les Brésiliens et les Brésiliennes qui subissent ces politiques, mais aussi de montrer à la population européenne qu’elle est pleinement concernée par cette redistribution de la richesse d’en bas vers haut :
« On n’est pas seulement là pour exprimer notre solidarité avec les protestations brésiliennes. Bien sûr il s’agit aussi de solidarité, mais les gens en Europe subissent la même pratique de la part de l’élite économique : en Grèce, en Espagne, en Italie, mais aussi en Suisse celles-ci imposent une politique d’austérité à leur population, alors que leurs propres profits ne font qu’augmenter. Ce que fait la FIFA actuellement au Brésil n’est qu’un exemple de cette politique générale. »
(Article publié sur le site allemand du MPS/BFS – sozialismus.ch – le 29 mai 2014, traduit de l’allemand par Andrea Kuratli pour le Cercle La brèche).
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Les lecteurs et les lectrices de notre blog peuvent aussi lire le communiqué de presse du MPS/BFS de Zürich du 26 mai 2014 (en allemand) : Medienmitteilung_26.5.2014 ; et voir la vidéo du rassemblement sur la page Facebook suivante : https://www.facebook.com/bfs.zuerich .
