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Conférences-débats Extrême droite France Racisme et xénophobie

La droite extrême, le Front national: leurs discours et leurs activités… concrètes

Conférence-débat

avec

LUZ MORA

Membre de VISA

(Vigilance et Initiatives Syndicales Antifascistes)

Mardi 1er mars 2016 · 17h15 · FRIBOURG · Espace Femmes · (1er étage)

Mercredi 2 mars 2016 · 20h · LAUSANNE · Maison du Peuple · salle Jaurès

Jeudi 3 mars · 18h15 · GENÈVE · Uni-Mail · salle M R150

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Lors du premier tour des dernières élections régionales en France, le 6 décembre 2015, le Front national (FN) a reçu plus de 6 millions de voix (27,73% des suffrages). Comment expliquer la progression du vote FN, en particulier parmi certaines couches populaires même si un détachement croissant envers la politique institutionnelle se traduit par une abstention massive? Quelle est la réalité du prétendu programme «national-social» du Front national? Par quelles initiatives et arguments combattre l’extrême-droite sur le terrain social et syndical?

La dénonciation pédagogique et la lutte contre les activités du FN, à l’échelle locale, régionale et nationale – ainsi que ses tentatives de «présence syndicale» sur des lieux de travail – s’inscrivent dans un contexte où le gouvernement «socialiste» de François Hollande applique l’état d’urgence. Autrement dit, une multiplication de mesures répressives donnant la priorité à l’activité policière et écartant la garantie, même la plus élémentaire, que constituent les juges administratifs.

Il en découle une présence policière et militaire, quotidienne, dans les villes, des arrestations dites préventives contre des «activistes» comme l’ont illustré les assignations à résidence lors de la COP21 (fin novembre-début décembre 2015) ou encore des perquisitions brutales de domiciles, en dehors des heures dites légales et sans mandat. Sous divers prétextes, rassemblements et manifestations peuvent être interdits par la seule autorité des préfets. La déchéance de nationalité, une mesure prise par le gouvernement Pétain dès le 10 mai 1940, est à l’ordre du jour pour les binationaux ou pour les nationaux accusés «d’actes terroristes». C’est une revendication du Front national. Ce dernier a de suite applaudi.La bataille contre la tentative du FN de s’inscrire dans la réalité quotidienne des travailleuses et des travailleurs, des chômeurs, des populations dites précarisées – en réalité appauvries et fragilisées par les mécanismes du système économique, social et politique – nécessite de viser les pratiques concrètes du FN.

Si des syndicalistes s’organisent dans VISA, la raison en est simple: le combat contre l’emprise du FN participe aussi, en dehors de ses traits spécifiques, à une mise en question d’un système d’inégalités croissantes qui est une des caractéristiques présentes de «la gouvernance capitaliste mondialisée». Ces thèmes et la riche pratique de VISA seront l’objet d’un dialogue avec Luz Mora, militante de Sud-Solidaires et de VISA.

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visaVISA est une association intersyndicale composée d’une cinquantaine de structures syndicales : la FSU et plusieurs de ses syndicats, l’Union Syndicale Solidaires et plusieurs de ses syndicats, des fédérations et des syndicats de la CGT, de la CFDT, de la CNT, de l’UNEF et le syndicat de la Magistrature.

Que fait Visa face à la montée du FN et «du Front Marine Le Pen»? Informe sur les dangers et le développement de l’extrême droite en France, en Europe et dans le monde ainsi que sur les «passerelles» avec la droite dure. Analyse de manière critique les propositions dites sociales de l’extrême droite. Dénonce toutes les discriminations racistes, sexistes, homophobes au sein et hors des entreprises. Se fait l’écho de toutes les actions de solidarité avec les sans-papiers.

Organisé par le site www.alencontre.org, le Mouvement pour le socialisme (MPS) et le Cercle la brèche

Avec le soutien de la Gauche anticapitaliste (Lausanne, Fribourg), du SSP-VPOD (Genève).