Jeudi 21 novembre à 18h15, Genève, Uni-Mail, Nadir (ex libraire Pacific)
Après le coup d’Etat de septembre 1973, les mouvements sociaux ont été durement réprimés et ont connu un effondrement qui s’est prolongé durant la période postérieure à la dictature de 1973-1990. La «transition démocratique» n’a pas vu immédiatement le retour de la contestation sociale comme on aurait pu s’y attendre. On peut l’expliquer par la continuité des structures économiques et sociales mises en places par le gouvernement dictatorial. Or, pour la première fois on voit apparaître aujourd’hui un renouveau des mouvements sociaux, portés notamment par les revendications estudiantines. C’est dans ce contexte qu’un mouvement en faveur d’une assemblée constituante se développe. Sa revendication est une nouvelle constitution débarrassée de son héritage dictatorial, celui-ci étant vu comme un obstacle pour des changements sociaux véritables .
Au lendemain des élections présidentielles au Chili, quelle est l’actualité d’une assemblée constituante? Pourquoi les mouvements sociaux (étudiants notamment, mais aussi de travailleurs, de citoyens, etc.) estiment qu‘une transformation du pays doit passer par une nouvelle Constitution ? Pourquoi voit-on apparaître aujourd’hui tous ces mouvements après des longues années de silence ? Enfin, en quoi la revendication d’une assemblée constituante permet une convergence de tous ces nouveaux mouvements sociaux ?
Nous discuterons de ces questions autour des trois textes suivants :