Accaparement des terres et résistances paysannes au Brésil
La lutte du Mouvement des Sans Terre contre les transnationales de l’agro-busines.
Conférence-débat avec Edi Carlos
membre de la direction national du Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST) au Brésil
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Université de Fribourg
Auditoire de l’institut de géographie
(chemin de Musée 4)
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Organisée par la Gauche anticapitaliste
Soutenue par: attac suisse, association Suisse-Cuba, Cercle La brèche, Reseaux objection de croissance, revue Moins.
Affiche
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Vous trouvez différents articles concernants la situation sociale et politique au Brésil sur le site
alencontre.org, onglet « Brésil »
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L’avancée des multinationales actives dans l’agronégoce et l’extraction minière cause un désastre écologique et social au Brésil. La concentration des terres aux mains d’une poignée de grands propriétaires, se renforce encore; les monocultures destinées à l’exportation (soja, eucalyptus, maïs transgénique, canne-à-sucre) remplacent les cultures vivrières, dégradent les sols et l’environnement. Ce mode de production hautement mécanisé emploie peu de main-d’œuvre et expulse les paysans de leurs terres.
Face à l’avancée des transnationales, les mouvements paysans et le Mouvement des Travailleurs ruraux Sans Terre, qui lutte depuis 30 ans pour la réforme agraire au Brésil, se retrouvent face à de nouveaux défis. Il ne s’agit plus de combattre seulement des latifundistes arriérés et violents, mais de modernes entreprises globalisées, dont certaines ont leur siège en Suisse. Pour leur résister, la lutte doit donc s’internationaliser.
Edi Carlos, membre de la direction du MST, qui a mené des luttes concrètes contre les transnationales de l’agrobusiness au Sud-Est de l’immense Etat de Bahia (Nord-Est du pays), abordera ces questions avec nous.